Comment les lieux deviennent des espaces d’accueil et aussi de
réflexion.
Tour de table par rapport à l’engagement avec lequel on vient.
• Je viens avec du temps pour essayer de rendre la dignité à toutes
ces personnes disparues dans la rue. Qui meurent de froid ou de faim.
Je n’ai pas envie que ça se reproduisent et je pense qu’il y a moyen de
faire quelque chose.
• Comment on peut articuler cette question de la dignité avec des s
ystèmes d’informations et dans le cadre de l’atelier c’est toute la que
stion de voir comment on considère ces technologies dans un projet vagu
ement humaniste. Comment les machines viennent percuter des projets bie
nfaisants. Une forme digitale qui puisse dire autre chose qu’une puissa
nte violente. Comment ces formes deviennent un vecteur, si ce n’est de
lutte, au moins une forme de transformation.
• J’ai senti l’urgence de faire quelque chose. De partir de ma capa
cité à faire quelque chose. Pour joindre les forces et activer quelque
chose. Avec Arkadi, j’ai rencontré AC et c’était rapidement clair qu’on
ne voulait pas imposer une infrastructure sur les gens mais créer des
formes de collaborations. Ma capacité c’était de saboter l’université p
our obtenir l’argent pour faire ce projet de rassembler les gens.
• J’ai mes oreilles grand ouvertes.
• Avant le collectif, les gens ne mourraient pas. Ils disparaissaie
nt simplement. Comment être au courant quand des personnes décèdent pou
r organiser un acte digne ? On aide à retrouver les proches et pour à p
eu près la moitié des personnes on co-
organise des cérémonies d’adieu. Une fois par an on organise une cérémo
nie collective d’hommages. Ce ne sont pas des faits divers mais un phén
omène de société. Le collectif des poètes écrits des poèmes chaque anné
e.
• Comment le projet Art for All a un impact sur les personnes qui
y participent ?
• C’est la troisième fois que je participe à cette rencontre avec l
a VSP. Tout ce qui touche aux immigrés, ça nous touche aussi.
• A agir pour la Paix on soutient une campagne internationale Aboli
sh Frontex. Je suis une militante de la liberté de circulation.
• If you want to change something you have to reach an audience.
• Dans ce projet on participe pour apporter notre connaissance, not
re savoir et apprendre qu’il y a différents types d’organisations, init
iatives qui sont la. Visibiliser des choses qu’on ne voit pas. Mais nou
s devons savoir plus précisément de quoi il retourne. Quand on travaill
e sur quelque chose on aime savoir dans quoi on s’embarque. C’est notre
vie quotidienne de raconter nos traumas. On aimerait discuter en colle
ctif pour formuler nos requêtes au projet.
• Définir l’objectif de pourquoi on est là. Il faut trouver quelque
chose qui permettent de convaincre les gens qu’il faut faire quelque c
hose.
• Au fil des rencontres qu’on va faire peut-
être qu’on va trouver une bonne définition de ce projet. C’est un proje
t lié à nos parcours, aux réalités que l’on connaît. Au début de la pre
mière séance je me suis dit que je ne comprenais pas ce que je faisais
ça. Je me suis dit que comme ça concerne les personnes immigrées, je va
is simplement écouter. Mais j’aimerais aussi mieux comprendre quel est
l’objectif.
• Reading the list it has also a grey zones that emerges. From the
reading of this database and somehow mapping how these questions are ad
dressed in different places has led to different steps of the project.
This forum is another step in this process. And how these grey zones ca
n be addressed.
• Rôle charnière entre le culturel et l’artistique une pratique mil
itante et politique. Faire des liens entre le monde artistique et cultu
rel et politique. Je suis toujours embêtée par le mot dignité parce qu’
on ne devrait jamais la perdre.
• J’ai comme passion la lutte contre le fascisme. J’aime bien l’idé
e que si je suis là c’est pour ne pas perdre ma dignité. J’ai l’intérêt
qu’on est en train de construire un projet qui serait aussi un pays, q
uelque chose de cette ordre là as a testimony of what happens. I am an
unionist and political activist. Care is beyond the life so we need to
care the deaths.
Charge émotionnelle des mots qu’on utilise.
C’est quoi la finalité des rencontres multilingues ?
Méthodologie qu’AC veut utiliser pour développer cette plateforme.
Format d’une conversation. Faire un ping pong avec les gens qui ont des
doutes.
Le contexte dans lequel on travaille avec ces ateliers. Tout le projet
prend ces racines dans le projet d’Arkadi appuyé sur la liste de Geert,
mémorial numérique des personnes décédées pendant les migrations.
L’objet initial est donc un objet numérique. On a mis sur la table une
question : comment on met en place un objet numérique en prenant en
compte la dignité des personnes ? On en vient vite au fait que c’est
impossible. Les formes technologiques ne permettent pas ça. Remettre
les questions sur la table : c’est quoi un système ? Qu’est-ce que ça
veut dire commémorer les personnes ? Mettre autour de la table des
personnes qui ont une perspective ancrée ? Remettre ces questions dans
leurs contextes culturels et politiques.
On va arriver à quelque chose qui va se traduire dans un système
d’informations qui n’en sera plus un. On en tout cas qui se sera mis au
service d’une cause sans se pendre dans les pesanteurs de la puissance
numérique.
Les rencontres sont censées être le lieu où on change la direction du
projet, où le projet se reconstruit dans la perspective collective des
personnes qui participent à l’atelier.
Pistes soulevées jusqu’ici : la prise en charge des responsabilités
(pourquoi les gens se sont mis en mouvement ? Établir une
responsabilité de qui a fait ça, pourquoi, comment → une option c’est
que la plateforme serve à ça : faire des enquêtes pour établir des
responsabilités politiques). On a vu que faire un catalogue des
cérémonies possibles serait absurdes parce que ce se sont des choses
vulnérables et difficiles à amener sur la table pour ne pas les
fragiliser au regard des violences numériques.
On est parti de l’idée d’un mémorial numérique mais dans les
discussions qu’on a là, on va vers autre chose. On voit bien que pour
commémorer les personnes il faut autre chose qu’un listing.
La plateforme qu’on est en train de faire doit pouvoir participer à
l’arrêt de ces décès.
Ça serait faire une nouvelle plateforme, un nouveau réseau social ?
C’est intéressant parce que réseau social, tu entends quelque chose de
digital ?
On a décidé depuis le début qu’on imposerait pas quelque chose mais
qu’on ferait appel à des personnes impliquées sur ce sujet.
Comment on peut collaborer pour compter et raconter.
Comment parler de ces morts sans amener les responsables européens à
aller vers plus de réponses sécuritaires ?
Nous on parle aussi des morts-vivants. Les personnes sans papiers, les
sdf ce sont des gens qui sont sur la route de la mort. Il faut trouver
des solutions pour qu’il n’y ait pas de morts-vivants, de gens entre la
vie et la mort.
Pour nous, le texte est un peu trop vague pour comprendre comment ça va
toucher la sensibilité des citoyens. Comment on considère ces personnes
qui risquent leurs vies ?
Il faut mourir pour connaître après la mort il y a quoi. Même si on
explique à quelqu’un de ne pas venir ici, il faut le faire pour le
connaître.
Une des choses que j’avais retenu, c’est que dans le processus qu’on
est en train de créer ensemble c’était de retenir les effets qu’on
désiraient et voir quels moyens pour atteindre ces effets.
Qu’est ce qui peut être utile ?
Il y a ce problème que le projet a une temporalité, et il faut créer
quelque chose qui soit utile.
Souvent quand on trop de liberté c’est plus compliqué que quand on en a
pas assez.
Comment est-ce qu’on fait pour contextualiser les données de la liste,
c’est quelque chose qu’on fait déjà dans d’autres campagnes. Alors
qu’est-ce qu’il manque à ces campagnes ?
Qu’est-ce qui manquerait à un travail de type Forensic Architecture
pour le rendre meilleur ? On a aussi cité commémor’action, qu’est-ce
qu’on pourrait faire de plus ou différemment ? Comme il a été dit qu’on
ne voulait pas refaire les choses et qu’on voulait être utile, je pense
qu’il faut partir dans l’autre sens et savoir ce qu’on voudrait faire
différemment de ce qui existe déjà.
Est-ce qu’il va y avoir quelque chose de concret pour que les
politiques changent quelque chose ? Mettre sur la table que les
personnes qui sont venues sont décédées. Ces informations peuvent
servir aux gens qui sont là-bas.
Dénoncement politique ?
Ne pas répéter ce qui a été fait.
Ne pas attendre que le projet aboutissent mais s’impliquer dans la
définition des priorités.
La liste des personnes, des organisations à l’origine de tout ça. Plus
facile à cartographier.
L’argent attire tout le monde mais il faut qu’on sache qu’est-ce que ça
apporte à notre lutte ? J’attends quelque chose pour ne pas que ces
morts en méditerranée se reproduisent. Comment on fait pour que ça ne
reste pas autour de la table ?
Le plaidoyer politique du projet.
On a tenu une réunion par rapport à ce projet. On a l’impression que
pas mal de personnes qui sont dedans se sont perdus. Pas mal de points
on été soulevés sur la question de la finalité, de l’orientation
(artistique, symbolique?). Définir le cadre pour ne pas tourner autour
de nous mais avancer. Comment se positionner dans ce projet pour ne pas
juste être là pour être là ?
Il y a une absence des morts dans notre société et c’est important de
rendre ça visible, de donner une place à ça pour en faire une absence
active. Il ne fait pas seulement commémorer les morts et rendre leur
absence active mais réfléchir aussi à l’absence des droits des morts.
Where the law fails ? Où est-ce que la loi échoue ? Il faudrait rendre
visible cela. Et travailler avec des lawers.
C’est rendre aux morts le statut de personne.
J’ai envie de revenir aux attentes que j’ai exprimé lors de notre
première rencontre quant à la finalité du projet. Nous partons toutes
et tous de sensibilités différentes. La question de la mort est assez
sensible. Comme les autres je venais avec des interrogations. J’ai des
difficultés à me situer dans le projet. Je ne parviens pas à saisir, à
savoir comment s’impliquer. C’est difficile de dissocier l’aspect
militant de notre lutte qui vise à sensibiliser, dénoncer, prévenir,
visibiliser. Comment on peut matérialiser ces intentions et pratiques à
travers ce projet ? Ça reste important de respecter la mémoire des
morts et des vivants sans pour autant les salir. La question de
l’argent est assez sensible. On a parler de « manger les morts ». C’est
une expression qu’on a utilisé récemment. La rentabilité est importante
mais c’est important que ça ne se fasse pas au détriment de ces
personnes.
Les groupes de travail. Ce sont des longues réunions et j’ai la crainte
que ça accentue notre charge mentale. Se rencontrer différemment est
une de nos préoccupations.
On se pose la question de la temporalité. Est-ce qu’on s’inscrit dans
un projet avec une certaine récurrence à prévoir. Est-ce que c’est un
projet qui existe indéfiniment ou il y a des dates liées à des moments
de commémorations etc. ?
Nommer certains groupes de travail et de voir la notion de
l’engagement.
L’engagement : j’y suis
Le dégagement : comme ça je n’y suis pas
Le désengagement : à l’endroit où ça se trouve je n’y suis pas
Qu’on avance dans la matière et qu’on bouge nos corps.
Groupes (Voir si ces groupes sont pérennes pour la suite)
• Lexique (liste, cartographie, morts-vivants, rites : nommer les
mots qu’on utilise beaucoup → on ne voudrait pas que les mots perdent
leurs charges)
◦ Christel
• Rites, symboles, soins du vivant et d’après le vivant
◦ Florence
• Plaidoyer politique (à quoi sert ce projet et à qui c’est utile?)
◦ Faïza
• Cartographie des actions déjà faite (en lien avec le fanzine ?)
◦ trouver des routes sures de migration
◦ Stéphanie
◦ Martin
Être très concrets sur ce qu’on veut, ce qu’on imagine.
Ne pas imposer : ce n’est pas la question. Mettre les idées sur la
table et on en discute.
Qu’est-ce qu’on met en place pour éviter que les personnes meurent dans
ces conditions là ?
Dissuader les autres de venir – prévenir ce qui va leur arriver –
sensibiliser, mobiliser.
On a tout le temps des infos sur les dangers d’embarquer. Ceux qui
partent connaissent les dangers. On ne va pas empêcher les gens de
bouger de là où ils sont.
Un ventre affamé n’a pas d’oreilles.
Là où on doit center nos réflexions c’est qu’est-ce qu’on met en place
pour recueillir les personnes et ne pas les laisser poireauter là ?
Mais…Qu’est-ce qu’on fait face à l’impuissance ?
Qu’est-ce qu’on met en place en termes de sauvetage ?
Moi quelqu’un me dirait de ne pas venir en Europe, je viendrais quand
même.
J’ai besoin d’une mindmap de ce qui se dit.
Matérialiser ce qu’on est en train de se dire.
Éviter la dispersion.
On ne va pas sauver le monde.
Partage du savoir et les formes que ça peut prendre et qui ça touche.
L’espace qu’on a à disposition, ce n’est pas d’affréter un bateau mais
c’est de l’ordre du partage des savoirs.
Comment l’argent et venu et vient à nous.
Grillo·tte
gardiens de l’histoire et de la mémoire
porteur·euses de la lignée qui accompagnent vers l’autre rive
Grillotique < sciences qui a des codes très particulier
Qu’est-ce que ça signifie pour les ancêtres ce qu’on est en train de
faire ?
Youyou group (youyou c’est le son mais c’est une pratique Zagarith)
Formuler le corps. Se mettre en condition de corps.
Un grillo qui meurt c’est une bibliothèque qui brûle
Groupe Rites - Commémorations
(Florence, Bintu, Leatitia, Julie)
On a émis des idées. Si on met ces idées en place je comprend pourquoi
s’investir dans le projet.
Ce qu’on a pensé qui serait important, c’est de qui est ce qu’on parle,
combien de personnes ça représente, si ce sont des femmes, des enfants.
Avoir un lieu numérique pour rendre compte de ces personnes décédées :
mettre les infos qu’on a pour informer les familles. Proposer au gens
de déposer quelque chose (les souvenirs qu’ils ont etc). Une sorte de
cimetière virtuel. Limite : si on propose quelque chose comme ça, il
faut un travail de suivi (avoir un interlocuteur). Lieu physique : tel
que l’arbre. Un lieu pour se recueillir et rendre hommage au personnes.
Un moment aussi : la date du 6 février (journée de commémor’action) Lié
à une date particulière, le massacre de Tarajal. A la suite de cet
événement les habitants et les familles ont institués cette journée
pour les morts aux frontières. Veillée pour rendre hommage à ces
personnes. Fleurs, décorations mortuaires, chorales avec habits en
blanc ou noir/ prendre ce qui existe déjà dans nos cultures pour rendre
hommage aux morts.
Avoir un film pour sensibiliser les politiciens à ces questions/ Film
qui serait projeté
Rendre hommage aux gens qui agissent et qui empêchent les décès :
exemples les gens qui vont les sauver en bateau.
Se renseigner sur les rituels religieux.
Si 100 décès : 100 bougies. Matérialiser les statistiques. Objets pour
distinguer les personnes : peluches pour les enfants qui sont morts.
Si on devait faire cette commémoration là le 6 février, ça serait de
jour.
La veillée, en soirée jusqu’à l’aube. Est-ce qu’on choisi une autre
date pour la veillée ? Ou bien ça serait aussi le 6 février ? Pas le
faire une fois mais chaque année.
Plateforme qui soit une référence pour toutes les personnes qui ont
perdu une personne chère.
Réveiller le souvenir de la personne, ses rêves et ses projets.
Vivant et de mort.
Matérialité et virtualité.
« Fleurs de funérailles »
Collectif de poètes qui se sont réunis pendant le covid.
Groupe Cartographie (carte mentale, état des lieux)
(Stéphanie, Martin, Geert, Alberto)
Écrire dans des post-it des initiatives qui existent déjà sur la
création de base de données ou le partage de l’information. Comment ils
sont organisés (fonction qu’ils ont dans la société, etc.).
Organisations présentes ici puis celles qu’on connaît déjà.
Work in Progress.
Étape suivante faire des classements. Et que chacun complète.
Agir pour la Paix a fait le travail pour Abolish Frontex qu’on ils ont
pensé la campagnes.
United keep for 30 years an adress book of organisations.
Vers une archive de commémorations.
Liste qui ne sera jamais finie. Liste qui permet de définir le projet.
Qu’est-ce qu’on diffuse et qu’est-ce qu’on ne diffuse pas ?
Difficulté de choisir une date pour commémorer : le 29 juin ? Le 6
octobre (en Italie?)
Nommer les responsables et nommer les organisations vers lesquelles
aller. Dénoncer et énoncer les gens qui font le travail.
Produce a more complete overview of what is happening.
Ce n’est pas la question des frontières physiques mais la manière dont
les politiques européennes influencent les disparitions.
Groupe Plaidoyer Politique
A qui est-ce qu’on s’adresse ?
Trois catégories de destinataires : politiques (institutions etc),
personnes mortes et leur entourage qui subissent, les témoins et
complices (gens qui agissent ou n’agissent pas).
Comment s’adresser à ces différentes catégories ?
Les politiques : rendre visible les effets de leur actions.
Pour chaque catégorie, un langage.
Pousser la précision de notre discours en fonction de notre
destinataire.
Autre axe de discussion : on parle d’une liste de personnes mortes.
Retracer l’historique des raisons de leurs morts. Mettre en parallèle
pour chaque personne les responsables.
Arkadi a parlé du travail de Mark Lombardi : diagramme complexe qui
fait le lien entre les mouvements d’argent pour faire le lien entre
différents types de responsabilités et situations politiques. Une œuvre
d’art avec un aspect esthétique mais quand on s’approche on voit les
responsables et comment ils sont interreliés. Plusieurs acteurs sont
responsables de ce qui se passent : le problème c’est qu’on ne pas pas
dire qui est le responsable. L’institution européenne se cache derrière
cette dispersion de la responsabilité. Faire émerger le réseau de la
responsabilité.
Nommer les responsables de la même manière qu’on cherche à nommer les
morts.
Difficulté de faire une cartographie des personnes mortes mais peut-
être plus facile de faire une cartographie des responsables.
Possibilité d’être plus précis.
Essentiel de remettre de la sensibilité. Le nombre de morts ne provoque
plus aucune émotion. Remettre de la sensibilité sans tomber dans le
sentimentalisme.
Le résultat du travail doit faire en sorte que les gens agissent – se
sentent toucher par ce qu’il se passe.
Faire appel à l’humanisme du public qui voit et qui n’agit pas.
Inciter à réagir.
Avoir les notions de faits et les notions sensibles pour des catégories
d’adresses différentes.
Objectif de changer le narratif. Médias dominants qui ont tendance à
normaliser ce qui se passe.
Cartographier les responsabilités inattendues pour pointer par exemple
un hôpital.
Appeler les gens à la résistance, à la désobéissance. Identifier des
catégories d’actions, de possibilités de désobéir. Lien avec ce qui se
passe avec le Pacte migratoire.
Est-ce qu’on envisage d’y amener la dimension esthétique ou pas ?
Une esthétique de données brutes c’est aussi une esthétique.
Même quand on y réfléchis pas ça prend quand même une forme.
Groupe Lexique
Écoute des mots dans les autres groupes. Lecture de ce qui a été dit le
matin. Mot qui peuvent être défini (la manière dont on le définit
chacun et puis en groupe) et à quels usages on voudrait les associer
(toujours dans le cadre du projet).
Références pour un glossaire qui se construit pour faire exister les
différents contextes de l’usage d’un mot ou d’une expression
https://queeringdamage.hangar.org/images/9/98/Queering_damage_final22.pdf
Multilingual Encounter March 12th 2024
Notes de Martín Zícari
-Intro by Milady about the situation of the ‘comite de femmes sans papiers’ in their new occupation. They have a judicial audience today to defend their appeal to keep their space.
-Presentation of participants
-Stephanie *agir pour la paix - Abolix frontex, liberté de
-Geert (Amsterdam) United for Intercultural Action 1992 - Main office move to Budapest. He’s doing one job - make a list better, list of people we know who died due to the policies of fortress Europe - policiy - happy to be part of the project, usually working with NGO’s, reach another audience, multi-disciplinary, artistic practice, do something with the list- churches,
-Diallo > participate pour apporte leur connaissance et savoir - VSP a on quoi on s’est embarque? Que-est-ce que on se rassure our pas? Faire quelque chose, comprendre bien, pour qu’on puisse plainment se , it’s our daily life, we need to know what
Alberto > membre de VSP, happy to participate > how to do something with this information that someone is missing or dead, the idea is here, we need to define the objective > we need to move forward, so we can communicate something more concrete. How to explain about this project, and convince people about the project,
Thierno > VSP Bruxelles > important project > what are we doing, connected to our parcours,
Aista > VSP > participate at one session, she didn’t understand what the sessions was about.
Arkadi > when reading the list, there were a lot gray zones, questions, that were coming from the reading of the data based, discover other databases, discover how these questions are addressed in the different places where I have been. Different steps of the project. Forum as another step in the process, we need this multiplicity of voices to cover the grey zones.
Faisa, militante contra le fascisme, health care worker, to build a country -
need to define the project better and specially the Multi Lingual encounters
Pierre > memorial numérique (en ligne) pour les gens qu’on décède ou disparus dans leurs migrations
Comment créer un tel project numérique avec dignité > questions de l’impossibilité de la faire > réductionnisme des personnes qui vienne de la modélisation digital, que rendre l’exaltation des dignities impossible. Au lieu de commencer a écrire un programme, reposer la questions sur la table, que-est-ce que un système? C’est quoi commémorer? Avec des personnes avec un perspective ancrée, remettre les questions en contexte en perspective historique. Arriver a un chose, qu’il soit un système d’information. Remplir le role d’être au service d’un cause, sans se perdre dans le pesanteur de la puissance numérique. Les rencontres cont les lieux pour intégrer les perspectives de personnes que participes dans l’atelier.
Example concret > piste > Prise en charge des responsabilités, xq les gens se mettre en movement? Etablir un responsabilité de qui a fait ca et comment. Plateforme serve a metre en evidence qui a produit et en quelle conditions cette eventemment fatal. Responsabilité politique ou personnel d’un eventement précis.
Faire un catalogue de cérémonie possible c’est impossible. Les ceremonies son asses vulnerable et difficiles a amener su la table pour les metre dans une structure numérique.
Systematiser les reunion pour commémorer. Participer a l’arrêt de ces décès.
Julie: on imposera pas quelque chose, on doit le construire ensamble. Le financement est pour quelque chose numérique, mais ca peut être redéfini et change aussi.
Christel: On veut pas imposer quelque chose, on voulait vous demander comment commémorer les gens de la liste, et comment la commemoration peut devenir commutation
Diallo (VSP) > commemoration, et les outils digital, on n’aimerai pas que les administration utiliserai pour renforcer la sécurité. Comment parler de ses morts, sans faciliter les discours de la sécurité. Morts vivants, les sans papier, SDF, trouver des solution pour qu’il n’a pas de morts vivants.
Pousser la sensibilité des citoyens.
Faisa > Processus qu’on fait ensable, il faut définir c’est quoi les effect qu’on desire et les tenir comme priorité
Arkadi > c’est qui qui peut être outil > on le fait pas pour l’argent, mettre quelque chose en place qui soit outil pour le gens, hybride
Stephanie > on a bcp de liberté donc c’est un peu plus difficile. Comment donner la liste un context politique. Rappeler qui sont les responsables. On fait ca deja. Ca manque quoi dans ce campagne?
Forensic Architecture > est que ca manque un chose comme ca? Le rendre meilleur
Commemoration ca existe deja, (6 février), qu-est-ce qu’on pourrait faire différemment pour pas répéter
Thierno > finalisation important > souvent on parle de l’argent, pas de finalisation. Ca va a servir a quoi? Les morts vont jamais reposer en paix. Quelque chose concret pour que le politicien changes les choses.
Faisa > Faire un liste des organisation/responsables que sont derriere la liste.
Leticia > atelier de travail, c’est quoi les attentes de chacun. La VSP es toujours sollicités dans plusieurs project. Apart le financier, c’est quoi qu’apporte a notre lutte? Moi j’ai perdu deux amis dans l’eau. Qu’est-que on apporte concrètement?
Modou: Quelle cadre? Artistique? Symbolique ou politique? Est-ce que ca rentre les objectifs de la VSP et le comite de femmes. Pas être la pour être la.
Christel: Absence des morts dans la société, rendre la place a les mort d’un manière active. Rendre le visible l’absence des droits des morts, rendre au morts l’statue des personnes. Travailler avec des avocats.
Henriette: comite de femmes. Difficile dissocier l’aspect politique de notre lutte de tout project ou nos participons. Comment materialiser justement ce pratique, ces intentions, comment les materialiser? Respecter la mémoires de vivant, sans pour autant, les salir, la question de l’argent qu’est asses sensible. ‘Manger les morts’. Question de la rentabilité, mais non seulement financier. Comment participer en detriment de ces personnes. Se voir en groupe, la crainte que ca ne accentue la charge mental des camarades, se rencontrer différemment.
Comment concrètement se impliquer, apporter a ce project?
Groupes de travail:
-Vocabulaire
-Plaidoyer politique
-Rites/commemoration
-ce qui deja existe - état de lieux - mindmap -