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C’est le cynisme comptable appliqué à la politique migratoire. La nouvelle
règle européenne est simple : pour aider les pays en première ligne comme
l’Italie ou la Grèce, soit on accueille des demandeurs d’asile
(relocalisation), soit on paye. La ministre N-VA, Anneleen Van Bossuyt, a
fait son choix sans trembler : ce sera le cash.
Elle salue des « percées » à Bruxelles et se réjouit d’avoir réussi à
limiter la facture. Concrètement, pour la seconde moitié de 2026, la
Belgique versera un maximum de 12,9 millions d’euros dans la « réserve de
solidarité » de l’UE. C’est le prix à payer pour maintenir la ligne dure du
gouvernement : aucune relocalisation de migrants vers notre pays.
L’ironie du sort, c’est que la Belgique est classée comme un pays à
« risque de pression migratoire », ce qui lui donne un accès prioritaire à
certaines aides, mais ne l’exonère pas de devoir mettre la main à la poche
pour éviter d’accueillir des gens. La ministre promet même de continuer à
négocier pour faire baisser ce montant à l’avenir, prouvant que la gestion
migratoire est devenue un marchandage financier comme un autre.
Source : 7sur7, Belga