Thèmes du jour :
InfoMigrants (FR): “Manche: la France envisage de mener des
interceptions en mer ” (Cristina Del Biaggio)
Carta Academica (FR): “L?Italie et le transfert des migrants
en Albanie : le laboratoire et les cobayes” (Cristina Del Biaggio)
InfoMigrants (FR): ““Il n’y a rien de moins volontaire qu’un
‘retour volontaire’” : des chercheurs dénoncent des politiques
d’expulsion déguisée” (Cristina Del Biaggio)
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Message: 1
“Pour faire face à la hausse des traversées de la Manche, la France
envisage de changer de doctrine et de mener des interceptions en mer.
Des opérations impossibles aujourd?hui car le droit de la mer interdit à
la police française d’agir en mer, sauf pour mener des opérations de
secours.”
–> EN: “To deal with the increase in crossings of the English Channel,
France is considering changing its policy and carrying out interceptions
at sea. These operations are currently impossible because the Law of the
Sea prohibits the French police from acting at sea, except to carry out
rescue operations.”
Cristina
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Message: 2
“Les gouvernements italien et albanais ont collaboré pour ouvrir deux
centres, à Shengjin et à Gjadër, destinés au transfert forcé, à la
détention et au rapatriement des migrants arrivés en Italie. Ce
laboratoire d?externalisation des frontières, observé avec intérêt par
d?autres pays, a un précédent : les navires de quarantaine utilisés
pendant la pandémie de Covid-19. Par Lorenzo Alunni”
/EN: “The Italian and Albanian governments have worked together to open
two centres, in Shëngjin and Gjadër, for the forced transfer, detention
and repatriation of migrants arriving in Italy. This laboratory for
outsourcing borders, watched with interest by other countries, has a
precedent: the quarantine ships used during the Covid-19 pandemic. By
Lorenzo Alunni”/
–> Sur les navires-quarantaine, voir aussi:
https://seenthis.net/messages/866072
–> Et sur l’accord Albanie-Italie: https://seenthis.net/messages/1043873
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Message: 3
“Les “retours volontaires” de migrants se multiplient ces derniers mois
depuis des pays comme la Tunisie ou la Libye. Mais ces rapatriements
chapeautés par l’ONU sont perçus par les chercheurs comme des expulsions
déguisées, “la seule alternative possible” pour des migrants résignés,
victimes de racisme et d’exactions.”