Si vous entendiez parler de ce naufrage, de ces morts, que diriez-vous aux autres?

miladyrenoirmiladyrenoir
2025-4-14 16:39

———- Forwarded message ———

  1. Re: Grèce : Au moins 16 morts en une journée en mer Égée lors

    de deux naufrage (Vicky Skoumbi)

https://www.efsyn.gr/ellada/koinonia/468656_ekoban-boltes-eno-pnigontan-anthropoi#goog_rewarded

Des morceaux du plancher en bois de la structure gonflable du bateau des

migrants installée à l’arrière d’un camion léger des garde-côtes

*Quelles sont les responsabilités de la garde côtière grecque pour le

naufrage meurtrier du 3 avril? *

09.04. 25 14 : 32 George Pagoudis

Plusieurs questions sur l’attitude des garde-côtes grecs dans le naufrage

meurtrier de Lesbos ont été soulevées par la déposition de l?Afghan arrêté

en tant que passeur. ? Le réfugié accusé d?être un passeur affirme que le

capitaine du patrouilleur grec, au lieu de se hâter de sauver les personnes

en danger, n?a cessé de faire de tours autour du canot pneumatique en

perdition ? Des crochets avaient été employés par les garde-côtes dans une

tentative de refoulement ? Pourquoi et comment le plancher en bois du

bateau pneumatique s’est détaché

C’est en présence d’un navire des garde-côtes que s’est produit le naufrage

de Lesvos avec les sept morts et le passager d’un bateau porté disparu, ce

qui soulève de nouvelles questions quant à savoir si sa présence et l’une

ou l’autre de ses activités ont contribué à l’issue tragique de l’incident.

De manière caractéristique, le sauvetage dans ces cas n’est possible que

dans les premières minutes de l’heure qui suit le naufrage, car le corps ne

peut résister aux basses températures de la mer qu’après 15 à 20 minutes de

l’heure, avant que l’hypothermie et la mort ne surviennent. Selon des

informations recoupées, la déclaration préliminaire de l’Afghan arrêté,

accusé d’être le trafiquant et d’être responsable du naufrage parce qu’il

tenait la barre, accuse le capitaine du patrouilleur de la garde côtière

grecque. Celui-ci, au lieu de procéder au sauvetage immédiat du petit

pneumatique fragile transportant 31 passagers, a commencé à tourner autour

de l’embarcation en créant des vagues qui mettaient le petit bateau en

danger. Sans connaître tous les détails de son témoignage, on rapporte que

l’accusé a fait référence à l’utilisation de crochets par les autorités

portuaires grecques dans le but d?une opération de refoulement qui n’a

finalement pas eu lieu, après que le pneumatique surchargé a commencé à

couler.

Selon le briefing des garde-côtes, le bateau de réfugiés a coulé du fait

que les coutures reliant le plancher plastique aux corps latéraux du

pneumatique n’ont pas résisté au poids des 31 occupants, ce qui a entraîné

leur déchirure à cet endroit et l’immersion des personnes dans l’eau. Une

explication qui soulève des questions supplémentaires, puisque depuis le

début de la crise des réfugiés, tous les bateaux pneumatiques arrivant sur

les îles ont un plancher en bois de contreplaqué marin, placé directement

sur le fond en plastique. C’est un matériau réputé pour sa résistance à la

mer.

Un détachement violent

On pourrait bien sûr supposer que ce bateau n’avait pas été pourvu de ce

renforcement particulier de son fond, mais dans ce cas il aurait été

impossible pour le bateau de traverser la mer Egée et la logique voudrait

que la membrane plastique de quelques millimètres d’épaisseur aurait cédé

peu après avoir quitté les côtes de la Turquie et non quelques mètres avant

les côtes de la Sykamnia à Lesbos. Cependant, comme le prouvent les photos

prises sur le lieu, les parties du plancher en bois ont été retrouvées sur

le rivage et saisies par les garde-côtes. Un fait qui peut conduire à la

conclusion que la couverture en bois s?est, d’une manière ou d’une autre,

détaché de force de l’endroit où elle avait été placée, avec comme

résultat le fait que les réfugiés se sont retrouvés assis de tout leur

poids directement sur le plastique qui a fini par céder. À moins qu’il n’y

ait eu un renversement du navire, ce qui n?est pas confirmé par des

témoignages.

En attendant, le drame du réfugié arrêté, un Afghan de 25 ans, se

poursuit, puisqu’il lui était toujours impossible hier de connaître le sort

de son enfant de cinq ans, qui a péri dans le naufrage avec sa femme. En

effet, les autorités n’ont pas été en mesure de dire avec certitude si sa

fille de cinq ans faisait partie des sept personnes retrouvées mortes ou

s’il s’agissait de la seule personne portée disparue. L?accusé a été

transféré à la prison de Chios où il restera en détention jusqu’à son

procès. Son deuxième enfant, celui qui a eu la vie sauve, un garçon de deux

ans, a déjà été placé dans un établissement pour mineurs.

Au total, sept personnes d’origine afghane ont été retrouvées mortes dans

le naufrage. Il s’agit de trois femmes, d’un homme, d’un garçon et de deux

filles. Une autre fille est toujours portée disparue.

https://www.efsyn.gr/ellada/dikaiosyni/468553_nayagio-lesboy-otan-thyma-ginetai-thytis

Naufrage de Lesbos : quand la victime devient bourreau

07.04.25 06:00

Georges Pagoudis

Selon le Journal de Rédacteurs, un Afghan, survivant du naufrage du 3

avril qui y a vu sa femme et un de ses deux enfants se noyer devant ses

yeux, est actuellement accusé d’être le passeur responsable des vies

perdues, alors que son autre enfant qui lui a survécu, restera dans une

institution jusqu’à l’âge adulte.

Quelques heures après le naufrage meurtrier de Lesbos, qui a fait 8 morts,

dont quatre enfants, les autorités grecques ont arrêté un passager afghan

de 20 ans et l’ont accusé d’être le passeur.

Lors de son interrogatoire préliminaire, l’Afghan de 20 ans a affirmé

qu’il avait été contraint par le réseau de trafiquants en Turquie de

prendre la barre du bateau mortel, alors que ceux-ci sont restés en

Turquie.

C?est le même scénario qui se répète depuis près d?une décennie, lorsque

l?État grec a décidé, en 2016, d?activer la législation pertinente qui met

essentiellement sur un pied d?égalité les auteurs et les victimes de la

crise des réfugiés. Maintenant, ce survivant est lui aussi sous le coup

d?une énième peine scandaleuse qui pourrait atteindre ou même dépasser 100

ans de prison, alors que les années qu’il va forcément purger s’élèvent à

25 ans. Le sort de son jeune enfant qui lui a survécu n?a pas été pour le

moment fixé : après avoir perdu sa mère et son frère, il perd tout

contact avec son père, déjà en détention.

La suite sous réserve de vérification.

D?après des informations du photographe Giorgos Moutafis

<

https://www.facebook.com/giorgos.moutafis.5/posts/pfbid02PzT3VnYWsEnCAMJPHm4UuiexeMwGHE3L92vAik2E2eFyfgKLib7F8vkAL6hL4XqSl

,

le naufrage du 3 avril près de l?île de Lesbos qui a fait 8 morts dont

quatre enfants, aurait été provoqué par les garde-côtes grecs. Ceux-ci se

sont approchés du bateau pneumatique et l?auraient attaqué avec un

harpon,

ce qui aurait fait que le fond du bateau se déchire et tout le monde se

retrouve dans l?eau.

D?autres sources rapportent de témoignages de survivants affirment que le

bateau des garde-côtes aurait tenté de retirer le moteur du bateau de

réfugiés pour qu’ils n’atteignent jamais la Grèce, provoquant ainsi son

naufrage.

https://www.infomigrants.net/fr/post/63769/au-moins-16-morts-en-une-journee-en-mer-egee-lors-de-deux-naufrages

Au moins 16 morts en une journée en mer Égée lors de deux naufrages

Par La rédaction

https://www.infomigrants.net/fr/author/la%20redaction/ Publié le :

03/04/2025

*Au moins seize exilés ont perdu la vie jeudi dans deux naufrages

survenus en mer Égée, près de l’île de Lesbos pour l’un et près des côtes

turques pour l’autre. Vingt-trois personnes ont pu être secourues près de

Lesbos mais les opérations se poursuivaient pour tenter de retrouver

d?éventuels survivants.*

Deux nouveaux drames en mer Égée. Jeudi 3 avril, au moins seize migrants

sont morts dans les naufrages de deux bateaux de migrants en mer Égée. Le

premier naufrage a eu lieu près de l?île de Lesbos et le second, dans les

eaux baignant le district turc d’Ayvacik, au nord-ouest de la Turquie.

Les gardes-côtes grecs ont indiqué que 23 personnes avaient pu être

secourues à la suite du premier naufrage, mais les opérations se

poursuivaient dans la matinée pour tenter de retrouver des survivants. Au

total, une trentaine de migrants se trouvaient à bord du bateau

lorsqu?il a

quitté la Turquie, selon les gardes-côtes grecs.

Les naufrages sont fréquents lors de ces traversées périlleuses entre les

côtes turques et les îles grecques voisines, telles que Samos et Lesbos,

points d’entrée dans l’Union européenne (UE). De nombreux exilés sont

morts

sur cette route.

Fin mars, un homme a été repêché inconscient

<

https://www.infomigrants.net/fr/post/63562/grece–abandonnes-par-leur-passeur-des-migrants-font-naufrage-en-mer-egee-un-mort>

au

large de l’îlot de Farmakonissi après un naufrage et alors que les

passeurs

avaient abandonné les exilés qui se trouvaient à bord en mer.

Sept personnes sont également mortes en mer Égée

<

https://www.infomigrants.net/fr/post/62315/mer-egee–sept-morts-dans-un-naufrage-pres-de-samos

,

au large des côtes ouest de la Turquie, à la fin du mois de janvier. Les

victimes sont tombées à l’eau alors que les gardes-côtes turcs tentaient

d’intercepter leur embarcation pneumatique. Dix-huit adultes et treize

mineurs ont tout de même pu être secourus sains et saufs, avaient indiqué

les autorités.

Plus 2 300 disparus en Méditerranée en 2024

Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 2 333

migrants ont disparu ou ont été repêchés morts en Méditerranée en 2024.

D’après le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR),

près de 9 000 personnes sont entrées en Grèce clandestinement depuis le

début 2025, la plupart par la mer.

Le gouvernement conservateur grec n’a cessé ces dernières années de

durcir sa politique migratoire. “Si vous souhaitez entrer illégalement en

Grèce et que vous n’avez pas droit à l’asile, nous ferons tout notre

possible pour vous renvoyer d’où vous venez”, a déclaré le Premier

ministre

Kyriakos Mitsotakis devant le Parlement mercredi 2 avril. “Les passeurs

et

les ONG qui coopèrent avec eux ne détermineront pas qui entre dans notre

pays”, a-t-il ajouté.

Les gardes-côtes grecs ont été plusieurs fois condamnés pour leur gestion

des migrants aux frontières du pays, en mer Égée ou au niveau du fleuve

Evros. Ils sont notamment accusés par de nombreuses organisations de

pratiquer des refoulements illégaux et de faire preuve de violences

envers

les exilés.

Les gardes-côtes mis en cause

Selon un rapport réalisé par neuf organisations de défense des droits de

l’Homme

<

https://www.infomigrants.net/fr/post/63062/plus-de-120-000-refoulements-de-migrants-aux-frontieres-de-lue-en-2024-selon-un-rapport-de-plusieurs-ong>

actives

dans plusieurs pays européens et publié le 17 février, “au moins” 120 457

“pushbacks” ont été enregistrés en 2024 en Europe. Et la Grèce serait le

deuxième pays, derrière la Bulgarie, à pratiquer ces refoulements. En

2024, 14 482 refoulements ont été enregistrés à ses frontières.

De son côté, le 25 mars, la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH)

a

condamné la Grèce après le décès d’un mineur Irakien, Ameer Mokhlas

<

https://www.infomigrants.net/fr/post/63599/la-grece-condamnee-par-la-cedh-pour-la-mort-dun-mineur-irakien-tue-par-balle-en-mer-egee

,

mortellement touché par le tir d’un garde-côte grec, en 2015 en mer Égée.

Les autorités ont également été mises en cause pour leur rôle dans le

naufrage de Pylos

<

https://www.infomigrants.net/fr/post/62649/naufrage-de-pylos–un-rapport-independant-accable-les-gardescotes-grecs

,

ayant causé la mort de plusieurs centaines de migrants, en 2023, en

Grèce.

En février, le médiateur de la République hellénique, Andreas Pottakis, a

recommandé dans un communiqué de presse, des sanctions contre huit

gardes-côtes impliqués dans ce naufrage. Dans son enquête, le médiateur a

pointé “une série d’omissions graves et persistantes dans les tâches de

recherche et de sauvetage de la part d’officiers supérieurs du corps des

gardes-côtes” grecs. Selon lui, les autorités “n’ont pas pris, dans le

cadre de leurs pouvoirs, les mesures qui pouvaient raisonnablement être

considérées comme propres à prévenir le danger”.