Rencontres de géopolitique critique, mars 2025 CULTIVER L’ACCUEIL : RÉSISTANCE QUOTIDIENNE ET HORIZON POLITIQUE - Grenoble

miladyrenoirmiladyrenoir
2025-3-10 22:51

Rencontres de géopolitique critique, mars 2025

CULTIVER L’ACCUEIL : RÉSISTANCE QUOTIDIENNE ET HORIZON POLITIQUE - Grenoble

Programme

Jeudi 6 mars – INTRODUCTION

Autour du livre Des vies orageuses de Mathilde Gal et le collectif

Tcholeiy. « Tcholeiy, est un collectif grenoblois, d’exilé·e·s, soignantes

et travailleuses sociales. Ensemble avec Mathilde Gal, nous avons coécrit

un roman, “Des vies orageuses” publié aux éditions Le monde à l’envers. »

Au bar le Trankilou

18h – Atelier d’écriture animé par le collectif Tcholeiy

Pour écrire ensemble, tenir récit de ceux qui nous accueillent, ceux que

nous accueillons.

Aucune expérience en terme d’écriture n’est nécessaire. Tout public à

partir de 15 ans, groupe entre 7 et 12 personnes.

20h30 – Vernissage de l’exposition autour du livre

Une dizaine d’artistes ont illustré des extraits du livre. Chacun.·e avec

sa patte et son regard nous montre un visage de l’accueil et de l’exil.

20h - « Là où murmurent les frontières. » Performance cartographiée, par

Karen Akoka et Philippe Rekacewicz,

Lieux à venir, Grenoble

Une performance pour déconstruire les idées reçues sur les migrations en

interrogeant les principales informations qui circulent dans l’espace

public et médiatique. Une narration à deux voix, accompagnée de sons,

d’images, de vidéos et surtout de cartes. Pour sortir du « spectacle » et

de la désinformation et offrir d’autres perspectives.

Samedi 15 mars

19h - « Là où murmurent les frontières. » Performance cartographiée, par

Karen Akoka et Philippe Rekacewicz,

À la Grange du Percy

Mercredi 19 mars

18h-20h – Écoute publique radiophonique « Dubliner et terroriser », par A

plus d’une voix le collectif radio de Modop / suivie d’une discussion et

d’un grignotage, en partenariat avec le CART Mens À l’Espace culturel, Mens

Le règlement Dublin s’applique à tous les États Schengen et s’impose à

toutes les personnes en demande d’asile. Il les contraint à ne pas choisir

librement leur pays d’installation. Il leur rend la vie impossible. Le

documentaire DUBLINER ET TERRORISER évoque par la parole de ceux qui le

vivent au quotidien, ce règlement. Il analyse son fonctionnement et

questionne sa logique.

Jeudi 20 mars

18h - Projection du film documentaire « Accueillir », de Marianne Chaud,

Isabelle Mahenc et Éloïse Paul, 2022, proposé par le Réseau Université

Sans Frontières 38

À EVE sur le Campus

Ce film documentaire « Accueillir » propose de suivre l’engagement de

collectifs et associations engagés qui, face à l’inaction de l’État et au

risque de leur propre épuisement, s’organisent pour mettre en œuvre le

principe d’accueil inconditionnel. Il retrace l’ouverture d’un lieu

d’accueil à Briançon : Terrasses Solidaires et l’accueil depuis la

frontière italienne pour des personnes en exil. Ce film ouvre le débat sur

ce que veut dire accueillir à travers l’expérience des personnes qui se

mobilisent pour un accueil plus décent.

Samedi 22 mars - Journée mondiale contre le racisme et le fascisme –

Manifestation lieu et horaire à venir

19h - Projection du film “je suis la France” de Sara El ATTAR, organisé par

le Réseau de Soutien Vérité Justice

Lieu à venir

Pendant plusieurs semaines, la documentariste Sarah El Attar a récolté les

témoignages croisés de membres de famille de victimes de violences

policières. Elle retrace l’histoire de leurs frères tués lors

d’interpellations et suit le combat acharné de personnes engagées pour

obtenir vérité et justice face aux obstacles qui se dressent

continuellement devant eux. Un récit important qui plonge dans la réalité

systémique des violences policières, en dévoile les rouages, mais rend

aussi hommage aux victimes et aux combats menés en leurs noms.

Lundi 24 mars

18h – Rencontre littéraire (1h30), avec le collectif Tcholeiy

Au bar le Trankilou

Un moment de récit, de questions, de débat autour de l’histoire d’Idrissa

et de Sarah, de la construction collective du texte, de l’exil et de

l’accueil.

Mardi 25 mars

19h - Présentation du livre « Relier les rives. Sur les traces des morts en

Méditerranée » de Filippo Furri et Carolina Kobelinsky

À la librairie Les Modernes, Grenoble

Le livre retrace une enquête ethnographique sur la mobilisation d’un groupe

de volontaires de la Croix rouge de la ville portuaire de Catane (Sicile)

pour collecter les informations concernant les personnes décédées en

migration et enterrées dans le cimetière monumental, avec l’objectif de

leur restituer un nom et une identité. Le livre accompagne le travail de ce

groupe, leur activité de recherche et en même temps la reconstitution des

trajectoires intimes de ces personnes décédées.

Quelle est la relation de ces corps sans nom avec la collectivité qui les a

accueillis?

Mercredi 26 mars

18h-20h - Atelier de partage sur nos pratiques « Comment accueille-t-on ?

», organisé par le RUSF38 Au bar le Square, Grenoble

Que ce soit dans des permanences bénévoles, chez nous pour une nuit, un

mois ou plus, ou dans notre travail, nous sommes nombreux·ses à accueillir

des personnes exilées. Comment accueille-t-on ? Comment pouvons-nous

accompagner au mieux les situations de précarité que nous côtoyons ?

Comment ça nous traverse ? Est-on juste dans notre positionnement ?

Nous nous posons ces questions dans notre quotidien et nous vous proposons

d’échanger à ce sujet et de partager nos expériences.

Jeudi 27 mars

14h30-17h30 – Atelier Carte sensible et collective : l’accueil à

Grenoble, animé

par Coline Strappazzon et Lina Yassad

À la Cafétéria de l’IUGA, Grenoble

A travers cet atelier collectif, nous engageons une démarche collaborative

visant à produire des cartes sensibles. Ce mode de cartographie remet en

cause les représentations traditionnelles, souvent figé, uniformes et

unique, en proposant une approche plus subjective et contextualisée de

l’espace. En croisant les expériences et perceptions individuelles, nous

cherchons à mettre en évidences les dynamiques sociales et spatiales, tout

en offrant une voix aux groupes sociaux exclus des processus

décisionnels.Inscrit dans la thématique des rencontres, cet atelier

explore la notion d’accueil dans une perspective critique. Il vise à

identifier les dynamiques, les mécanismes, les ressentis et les perceptions

liées à cette notion essentielle.

19h - 21h : Présentation du livre La conspiration des enfants de Camille

Louis

À la libraire Les Modernes

Le livre de Camille Louis questionne la place dans notre société pour les

personnes perçues comme anormales et indésirées, tout en ouvrant une

perspective d’espoir.

Vendredi 28 mars

10h-12h30 - Réunion des collectifs citoyens d’accueil de réfugié·es

En partenariat avec l’ADA (Accueil Demandeurs d’asile à Grenoble) qui

soutient les collectifs et orientent vers leurs hébergements des personnes

en demande d’asile non hébergées par l’État, depuis 2015. La réunion des

collectifs visent à formuler collectivement des priorités d’actions et des

alternatives durables dans un contexte politique de plus en plus

difficile.

Événement non public.

14h30 -17h – Atelier d’écriture collective pour un plaidoyer pour

l’accueil

Avec le réseau Toiles, Réseau hospitalité, l’Association Nationale des

Ville et Territoires Accueillants

Au Transfo, Grenoble

Dans l’objectif des élections municipales de 2026, nous proposons de nous

retrouver, collectifs citoyens, associations, réseaux engagés dans

l’accueil pour un atelier collectif d’écriture afin de partager nos

expériences et nos idées autour de l’accueil dans une ville ou un

territoire. Ce plaidoyer vise à influencer les futur·es candidat·es et

élu·es locaux·ales.

18h – Soirée publique Alliances et stratégies collectives pour l’accueil à

l’heure des prochaines municipales

Rencontre animée par Modop,

Salle Nairobi, au Transfo, Grenoble

Faire réseau, partager nos idées, faire valoir nos expériences d’accueil et

des projets de solidarité, penser en réciprocité pour regagner le politique

partout sur les territoires pour se renforcer, construire des alliances et

des réseaux de solidarité pour des alternatives durables pour l’accueil à

long terme, et venir en soutien de candidat·es susceptibles de porter de

telles idées à court terme.

Samedi 29 mars

11h- 14h Arpentage du livre « Se tenir quelque part sur terre » / suivi

d’un temps de jardinage avec l’association la Halle des iris

À la Halle Iris, Grenoble

Créer des lieux accueillants, c’est créer des lieux qui nous autorisent à

agir sur le monde. L’association qui nous accueille et en pleine création

d’un lieu collectif qui se veut accueillant. Lors de cette lecture

collective nous explorerons nos lieux personnels, ceux que nous aimons,

pour les partager et réfléchir ensemble à leur rôle dans nos vies et nos

engagements.

Dimanche 30 mars

19h–21h (Non-)accueil à la frontière franco-italienne : donner place aux

vivant·es et aux mort·es avec l’intervention de Cristina Del Biaggio,

Hamad Gamal et Sarah Bachellerie

Au Petit Angle, Grenoble

Depuis 2015, les frontières alpines ont été militarisées à des fins de

contrôle migratoire, transformant les Alpes en espace hostile. Dès lors,

l’accueil devient un objet de contestation La rencontre entre les personnes

en migration et celles qui les soutiennent produit de nouvelles solidarités

politiques, malgré la criminalisation de leurs pratiques. Les mobilisations

locales cherchent également à visibiliser le régime violent des frontières

en redonnant place aux personnes décédées à cause de la frontière. Ainsi,

accueillir les mort·es comme les vivant·es devient une revendication pour

une égale liberté de circulation et un droit à vivre dignement dans les

massifs alpins.

Accompagné de l’exposition : “Commémorer les personnes décédées à la

frontière franco-italienne : lutte des places et lutte des traces” / “Des

routes en déroute”

Lundi 31 mars

9h-12h – Restitution du cours de Recherche-Action Participative « une

vision de l’accueil à Grenoble à travers la rencontre de différentes

associations du territoire »

À l’IUGA, lieu à préciser