Politiques migratoires : « Des dispositifs mortels, dont l’effet est de
tuer pour dissuader »-
Les textes composant le Pacte migratoire européen devraient être votés à
Bruxelles d’ici mercredi 10 avril. Ils pourraient réduire considérablement
les droits des personnes en exil qui tenteraient de rejoindre l’Union
européenne.Renforcer les contrôles aux frontières, procéder au tri des
exilé·es aux portes de l’Union européenne, traiter les procédures d’asile
en accéléré, expulser plus rapidement les « indésirables » ou encourager
les logiques d’externalisation… Les textes qui composent le pacte
migratoire européen sont actuellement débattus au Parlement européen et
doivent être votés mercredi 10 avril. Censé répondre à la crise de
l’accueil qu’a connue l’Europe en 2015, il est largement rejeté par la
gauche et les ONG, mais a toutes les chances d’être adopté après plus de
deux ans de tractations. Pourquoi a-t-il été aussi difficile d’aboutir sur
un tel pacte ? Que va-t-il changer pour les personnes exilées ? Comment en
contrer les potentiels effets négatifs ?
Les invitées pour en débattre :
fondatrice de l’Observatoire des camps de réfugiés ;
questions liées à l’externalisation, notamment en Afrique du Nord ;
nord de la France, autrice de* Penser avec la frontière* (Éditions d’une
rive à l’autre).